Ses voiles rayées hypnotisent les plongeurs alors qu'il se déplace gracieusement entre les récifs coralliens. Mais ne vous laissez pas tromper par son apparence délicate. En effet, le poisson-lion de Martinique ne doit pas être touché en nageant, compte tenu qu’il est venimeux.
Ceci dit, vous n’avez rien à craindre ! Le risque de le rencontrer lors d’une baignade dans les eaux de la Martinique est extrêmement faible. Avec un peu de chance, vous pourrez l’observer à distance lors d’une sortie en plongée, encadrés par votre instructeur de plongée et en toute sécurité.
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Le poisson-lion ou rascasse-lion est un poisson originaire de l'océan Indo-Pacifique. Ils se caractérisent par leurs écailles en forme d’équilibre et leur peau à rayures tigrées qui alternent entre des rayures verticales blanches et des rayures rouges à brun foncé.
Son corps présente de nombreux appendices pointus recouverts d’un voile, tel un drapeau, d’où le nom de poisson-lion. Ses longues épines forment une plume rappelant une crinière de lion. Son museau est orné d’une large bouche et de lambeaux de peau. La longueur moyenne est de 26 cm, certains spécimens atteignant 38 cm. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 40 000 œufs par couvée. Après quelques jours, les larves éclosent et ne mesurent que quelques millimètres. Au bout de 3 semaines, ils se transformeront en alevins.
Le problème avec le poisson lion, en Martinique et dans toutes les zones où il est présent, est que l’espèce se reproduit très rapidement, il n’a pas de prédateurs naturels et c’est un prédateur vorace. Le poisson lion se nourrit d'une grande variété de petits poissons et d'invertébrés, réduisant ainsi la biodiversité et concurrençant d’autres espèces pour la nourriture.
Le poisson-lion affecte non seulement l'équilibre écologique, mais aussi l'économie locale, en particulier les industries de la pêche et du tourisme, qui dépendent de la santé des récifs coralliens et de la diversité marine.
Le poisson-lion chasse la nuit, le risque d’une rencontre lors que vous vous baignez est extrêmement faible. Si vous plongez avec un club de plongée à Martinique, vous ne risquez rien. Vous serez encadré par un moniteur et vous aurez une parfaite visibilité des fonds. Tout de même, il faut rester prudent et éviter de lui faire des caresses si vous en croisez un !
Sa piqûre est généralement délivrée par les épines de la nageoire dorsale déployées pour surprendre sa proie. Mais, rassurez-vous, la grande majorité des accidents ne se font même pas sous l’eau, mais à la surface. Cela se passe dans les filets de pêche : ces derniers surprennent les pêcheurs coincés dans les filets.
Les neurotoxines contenues dans ses épines peuvent provoquer des douleurs intenses pouvant s’accompagner d’œdèmes, de rougeurs, de saignements, de nausées, d’engourdissements, de maux de tête, d’étourdissements, de confusion, de paralysie temporaire ou de convulsions.
La douleur après la piqûre est intense et dure plusieurs heures ; la peau environnante devient rouge, chaude et enflée. La blessure doit être traitée le plus rapidement possible pour éviter toute complication.
Il n’existe en réalité aucun traitement spécifique pour ce venin. Il faut simplement soigner la piqûre et prévenir l’infection de la plaie. Il y a encore une astuce ! Le venin n’étant pas résistant à la chaleur, la plaie doit être immergée dans l’eau chaude (environ 45 °C) pendant 30 minutes à 1 heure. Cette action détruira le venin et vous n’aurez plus de problème.
Le poisson-lion se trouve principalement dans l’Indo-Pacifique, la mer Rouge et la mer des Caraïbes. Les premières observations sur l’île Martinique remontent à février 2011. Aujourd’hui, on peut considérer cette espèce présente sur toutes les côtes de la Martinique.
Par ailleurs, le poisson-lion s’est rapidement répandu dans toutes les Caraïbes, puis depuis les côtes de l’Amérique du Sud jusqu’au nord de l’Argentine. En conséquence, l’espèce s’est développée à un degré inattendu. De plus, les poissons-lion ont récemment colonisé les eaux de la Méditerranée, notamment Chypre. En fait, les observations sont préoccupantes : des rapports suggèrent qu’en Méditerranée, les animaux sont plus grands et se développent plus rapidement que les populations observées dans les Océans Atlantique ou Indien.
Tout d’abord, afin de se préparer pour l’observation des poissons-lion de la Martinique, il est nécessaire de réfléchir à quelques suggestions. Obtenez des informations en temps réel sur les conditions météorologiques à venir, les zones à éviter en Martinique ou les échouages de sargasses. Apprenez à connaître la faune et la flore de la Martinique pour ne pas vous faire surprendre en arrivant sur place.
Ayez une trousse de premiers soins appropriée. Insectifuge, crème solaire, médicaments contre les allergies, pansements, désinfectants, etc. sont autant d’articles qui peuvent être emballés dans votre valise.
Si jamais vous rencontrez un poisson lion, conservez la distance. Observez-le de loin. N’essayez pas de rentrer en contact avec cette espèce.
Le poisson-lion est un prédateur de poissons Ses longues épines font de lui une espèce très belle à observer. Toutefois, soyez prudent lorsque vous vous rapprochez de ce poisson. Si vous êtes curieux de rencontrer ce type de poisson, optez pour un baptême de plongée avec Paradis Plongée et vous aurez peut-être la chance de le croiser.
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